À PROPOS

On peut dire que les sols et les sédiments de rivière ou de lac ont une mémoire sélective lorsque, à la faveur de conditions exceptionnelles, des empreintes de dinosaures (comme dans le Jura par exemple) ou d’Hominidés (en Italie ou en Tanzanie, autres exemples) sont conservées et se retrouvent à découvert dans des paléosols (anciennes vasières ou tapis de cendres volcaniques) sur lesquelles dinosaures et Hominidés ont marché il y a bien longtemps.

Les sols et les sédiments ont plus aisément une mémoire pour des évènements physiques et chimiques qui ont lieu dans un bassin versant : ce sont des matériaux étudiés pour mettre en évidence des crues exceptionnelles, des feux de forêt ou encore des épisodes de contamination. Nous avons donc à notre disposition dans les sols et les sédiments une « machine à remonter le temps » de ce qui s’est passé sur un territoire et qui fait que ces sols ont bien une mémoire.

Venez visiter l’exposition « la mémoire des sols » pour comprendre comment utiliser cette machine à remonter le temps et découvrir les travaux de recherche que réalise le laboratoire « GéoHydrosystèmes continentaux » de l’Université de Tours.